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Le MJCF a organisé le 2 mars une soirée d’échanges avec les syndicats et des députés de gauche contre la réforme du Bac pro, qui doit être appliquée à la rentrée prochaine.

Alors que la réforme du bac professionnel doit entrer en vigueur à partir de septembre 2024, le Mouvement des jeunes communistes français (MJCF) mobilise pour faire reculer le gouvernement. Le 2 mars, des syndicalistes, des députés de gauche et la candidate aux élections européennes Sigrid Gérardin se sont retrouvés au siège du PCF, à Paris, pour en débattre.

« Vu la violence de cette réforme, on s’est dit qu’il fallait agir », justifie le secrétaire général du MJCF, Assan Lakehoul. « Nous voulons amplifier les mobilisations pour obtenir des victoires pour les bac pros, mais aussi pour toutes les jeunesses du pays ».

La soirée d’échange avait l’air plutôt unitaire. CGT, FO, Snuep-FSU, du côté des syndicats, ont répondu à l’invitation des jeunes communistes. À gauche, les députés Soumia Bourouaha (PCF), Fatiha Kelouha-Hachi (PS) et Jean-Claude Raux (EELV) ont également participé aux débats.

Entrisme des entreprises dans l’Éducation nationale

Tous ont rappelé les enjeux d’une réforme taillée avant tout pour les besoins des entreprises, au détriment de la formation générale des jeunes. « C’est une réforme qui supprime 170 heures de cours dans les lycées professionnels », souligne ainsi Axel Benoist, co-secrétaire général du Snuep-FSU.

« Or, pour nos jeunes, on voit tous les jours que l’entreprise est trop peu formatrice, voire pas du tout », insiste le syndicaliste. « En coiffure par exemple, un stage peut se résumer à de l’accueil client, ou à passer le balai ». Il redoute que les entreprises se servent de ces stages comme d’un « sas de recrutement » bon marché.

Philippe Dauriac, secrétaire général de la CGT Educ’Action, voit dans la mobilisation contre la mise en œuvre de cette réforme un « enjeu de classe », les classes populaires étant sur-représentées dans les lycées professionnels. Il dénonce également un des enjeux de cette réforme qui compte « mettre en adéquation » les formations dispensées par les établissements scolaires avec les besoins locaux des entreprises : « c’est assigner les élèves à résidence », juge le syndicaliste.

Quant à Marie-Ange Aubry, responsable nationale du SNETAA-FO, la « méthode Macron » pour imposer cette réforme sans débat à l’Assemblée relève du « mépris total pour les représentants du personnel » et aboutit à ce qu’elle qualifie d’« entrisme de l’entreprise à tous les niveaux » dans l’éducation nationale.

Les députés de gauche ont eux aussi dénoncé cette réforme sur le fond comme sur la forme. « Un renoncement éducatif », selon Soumya Bourouaha, députée PCF de Seine-Saint-Denis, qui rappelle que « les stages se passent plus souvent mal que bien ». Fatiha Kelouha-Hachi qualifie cette réforme comme étant « la plus nulle pour le lycée pro » .

« Elle va reléguer les élèves des lycées pros encore plus bas qu’ils ne le sont déjà », prévient la parlementaire PS de Seine-Saint-Denis. Le député écologiste Jean-Claude Raux dénonce, lui, un « gouvernement qui avance comme un rouleau compresseur ».

La mise en œuvre d’orientations européennes

Sigrid Gérardin, candidate sur la liste conduite par Léon Deffontaines pour les élections européennes et elle-même professeure en lycée professionnel, a mis en lien la réforme imposée par Emmanuel Macron et les politiques européennes. Elle rappelle les orientations définies dans trois rapports du début des années 2000 : « considérer l’école comme une entreprise, en innovation permanente, et instaurer la concurrence avec l’enseignement privé ».

Source l'Humanité

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