Opulence et misère. Le scandale
Par Pierre Le Stum.
Une récente enquête dévoile
que 2,1 millions de nos concitoyens ont besoin de l’aide alimentaire
pour survivre. La précarité alimentaire dans La France du 21e siècle devient donc à nouveau un phénomène de masse.
La moitié de celles et ceux qui aujourd’hui bénéficie de l’aide alimentaire, n’en avait pas besoin il y a un an. Lors d’une enquête de l’institut CSA, 21% de ces bénéficiaires ont déclaré s’être résolu à se rendre au Secours populaire ou aux Restos du cœur ces trois derniers mois.
Plus de moitié des bénéficiaires se rendent auprès des associations de solidarité une fois par semaine et ils doivent vivre avec 830 euros par mois. Ils sont des travailleurs pauvres, des femmes, des retraités.
Depuis quelques semaines se discute au gouvernement le projet d’un « chèque alimentaire ». Celui-ci serait conditionné a l’achat de produit locaux et bio. Le débat porte sur la somme à octroyer à chacune ou chacun. Curieux ! Il vient d’être révélé la semaine dernière que quelques milliardaires français disposaient de 100 milliards cachés au Luxembourg pour ne pas payer d’impôts.
Des milliards sont déversés pour des grandes entreprises, qui une fois l’argent touché s’empressent de licencier des travailleurs, lesquels vont rejoindre celles et ceux qui doivent aller trouver leur nourriture auprès des associations. Opulence a un pôle de la société, misère et pauvreté de l’autre. Telle est la scandaleuse loi de ce système.
Image Congerdesign/Pixabay.