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Les civils ont basculé en enfer sous la coupe des talibans, incapables d’assurer les services de base. Toute possibilité de travail, de scolarité, de loisirs a été anéantie. Les plus démunis en sont réduits à vendre leurs enfants pour survivre.
C’est le dernier fait d’actualité politico-religieuse sous le régime des talibans : l’apparition, sous très haute sécurité, de leur leader suprême. « L’émir des croyants » sort de l’ombre quelques jours après la deuxième réunion, le 27 octobre à Téhéran, des ministres des Affaires étrangères des pays voisins – Pakistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan – avec la Chine et la Russie. « Les talibans sont impatients de dialoguer avec le monde », a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, en annonçant que Pékin accueillera la prochaine rencontre.
C’est le dernier fait d’actualité politico-religieuse sous le régime des talibans : l’apparition, sous très haute sécurité, de leur leader suprême. « L’émir des croyants » sort de l’ombre quelques jours après la deuxième réunion, le 27 octobre à Téhéran, des ministres des Affaires étrangères des pays voisins – Pakistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan – avec la Chine et la Russie. « Les talibans sont impatients de dialoguer avec le monde », a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, en annonçant que Pékin accueillera la prochaine rencontre.
La population, elle, est à mille lieues de ces tractations. Après l’horreur d’une guerre permanente, trente années durant, les civils ont basculé en enfer, entre la terreur que sèment les talibans et la menace permanente d’attentats meurtriers par l’organisation « État islamique » (EI). La chape de plomb est scellée sur les citoyens. Plus de 70 % des médias ont fermé, les journalistes rasent les murs, les possibilités de scolarité, de travail, de loisirs ont été anéanties. Et les « fous de Dieu », livrés à eux-mêmes, harcèlent, violentent et tuent qui bon leur semble. Des hommes ont ainsi ouvert le feu sur un mariage, tuant au moins trois personnes. Une attaque à la bombe contre un hôpital militaire de Kaboul, suivie de fusillades, a fait au moins 19 morts et une cinquantaine de blessés, le 2 novembre. C’est une autre guerre où les talibans sont, pour l’heure, en échec, impuissants à rétablir la sécurité sur le territoire face aux coups de boutoir de l’EI.

L’alerte du programme alimentaire mondial

L’horreur vécue par les civils n’a plus de limites. À l’intérieur des terres, dans les villages et hameaux isolés, la population n’a plus de quoi se nourrir. Leur vie est suspendue aux rares distributions alimentaires. Selon le Programme alimentaire mondial, plus de 3 millions d’entre eux souffrent de malnutrition aiguë. La moitié des 20 millions d’Afghans est menacée de famine, estime un dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (25 octobre). Le pays reste privé d’aide internationale. Dans les zones rurales, l’hiver s’annonce cauchemardesque. De plus en plus de familles sont réduites à vendre leurs enfants pour les sauver et disposer de quoi survivre.

Les interventions occidentales, orchestrées par les États-Unis et l’Otan, ont créé les conditions de crimes contre l’humanité à rebondissements. Les talibans achèvent le travail. Prise en otage, la population ne voit pas l’ombre d’un espoir pour des jours meilleurs.

Sources : Nadjib Touaibia, l'Humanité

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