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L’Usine, le bon, la brute et le truand, de Marianne Lère Laffitte, raconte le combat – toujours en cours – des anciens salariés de Chapelle Darblay. Le film sort en salles ce 3 janvier.

Votre film suit la lutte emblématique de trois délégués du personnel de la papeterie Chapelle Darblay, à Grand-Couronne (Seine-Maritime), qui bataillent depuis 2019 pour sauver leur site, condamné par son propriétaire finlandais. Qu’est-ce qui vous a poussé à entamer ce travail ?

J’ai entendu parler de ce conflit pour la première fois en 2021. Je voulais réaliser un film sur l’utilité du syndicalisme à l’heure du changement climatique et c’est l’économiste Thomas Coutrot qui m’a conseillé de m’intéresser à ce combat.

J’ai contacté les trois délégués du personnel. En arrivant dans cette grande usine vide, j’ai été immédiatement frappée par le silence qui y régnait, par son aspect « cinématographique ». Et puis, il y avait ces trois personnages – deux cégétistes et un cadre sans étiquette.

Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à raconter, sur l’importance de la fraternité et de l’intelligence collective, sur l’articulation entre question sociale et environnementale. Mais cela a été très compliqué de réaliser ce film.

Pourquoi ?

Parce que, au début, je n’ai eu que des retours négatifs de la part des chaînes de télévision, du CNC (Centre national du cinéma), de la région… « Pourquoi financerait-on encore un film sur une usine qui va fermer ? », me répétait-on en boucle.

J’ai dû me battre pour le faire exister, pour rassembler un petit budget grâce à l’aide de la CGT, de la métropole Rouen Normandie et des financements participatifs. Je tenais absolument à ce que tout le monde soit payé au tarif syndical. Ce film, en un sens, est un miraculé !

Source l'Humanité

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