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En cette journée internationale des droits des femmes, Yaël Braun-Pivet, première femme à présider l’Assemblée nationale rend hommage à la première femme vice-présidente de l’Assemblée nationale, Madeleine Braun... Un parallèle inspirant.

Madeleine Braun, est née Madeleine Weill… Deux noms de famille qui marquent les esprits. Mais Yaël Braun-Pivet le souligne dès le début de son discours, « il n’y a aucun lien de famille » entre Madeleine Braun et elle, seulement une « communauté de destin, puisque ce fut elle qui, le 30 juillet 1946 fut la première Française a accédé au perchoir pour présider une séance de l’Assemblée nationale ». Par l'apposition d'une plaque commémorative, elle retrouve sa place au sein de l'Assemblée nationale.

En effet, Madeleine Braun est la première femme Française à devenir vice-présidente de l’Assemblée nationale le 14 juin 1946. Elle préside, pour la première fois une séance, le 30 juillet de la même année. Celle qui adhère au parti communiste en 1942 et devient députée communiste en 1945 sera réélue quatre fois à ce poste. « Elle faisait partie des trente-trois premières femmes membres d’une assemblée parlementaire en France, rappelle la Présidente du Palais Bourbon, surnommées par leurs collègues masculins les députettes ».

Un engagement antifasciste et féministe

Toujours est-il que Madeleine Braun, a marqué l’histoire de l’Assemblée nationale et la vie politique française. L’apposition d’une plaque commémorative a son nom est justifiée, pour reprendre les mots de Yaël Braun-Pivet par son « double combat contre le fascisme et en faveur du féminisme, deux combats qui se rejoignaient dans la résistance ». Une de ses propositions de loi illustre son combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes, celle tendant à faire admettre les femmes à égalité de titre avec les hommes, à toutes les fonctions publiques et professions libérales. Elle se propose aussi de préciser par la loi, la nullité des actes de spoliation accomplis sous l’occupation.

Une vice-présidente appréciée et respectée

Avocate de formation et femme politique, Madeleine Braun s’est également illustrée en tant qu’éditrice. Elle est triplement décorée de la rosette de la résistance, de la croix de chevalière de la Légion d’honneur et Croix de guerre, palme de bronze. C’est la quatrième femme à être honorée d’une plaque commémorative au Palais Bourbon : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Marie-Madeleine Dienesch et Rachel Lempereur la précèdent. Il y en a 65 au total. Même si cela peut sembler minime, le progrès est en marche et les femmes républicaines trouvent peu à peu leur place.

Les députés communistes, présents dans l’hémicycle, sont fiers de cet hommage. Fabien Roussel, premier secrétaire du parti communiste, ambitionne même en rigolant, d’étendre ses rangs jusqu’à ce siège. La plaque est apposée à la place 499, au quatrième rang, place occupée par Julien Bayou.

Sandrine Bonnaire, qui rend hommage à Madeleine Braun en lisant deux de ses discours, rend également hommage « à toutes les femmes ». La voix grave, elle tient « à souligner et à dire que tant que la journée de la femme existera, la femme ne sera pas reconnue ». Avec une pointe d’humour, elle aimerait « se débarrasser de cette journée, qui est là depuis si longtemps » tout en « continuant à parler des femmes mais aussi des hommes. »

Voir qu'une femme politique a réussi à accéder au perchoir de l'Assemblée nationale dès 1946 et que c'est encore une femme qui occupe cette place aujourd'hui, montre que même si le combat pour l'égalité entre les hommes et les femmes est un long, il y a toujours de l'espoir.

Source Paris Match

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