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"Ma gauche à moi croit au travail et aux salaires": le candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel s'est concentré dimanche, dans son meeting de plein air à Paris, sur le thème social pour conjurer les sondages bas et la pluie.

Il fallait une certaine audace pour organiser un meeting de plein air fin novembre, mais plusieurs centaines de militants ont répondu à l'appel place Stalingrad, serrés sous leur parapluie.

"Rapprochez-vous, qu'on vous voie, que ça nous donne un peu de chaleur!", s'exclame depuis la scène la porte-parole Barbara Gomes, pour motiver les troupes.

Après un court clip de campagne, Fabien Roussel fait son entrée en se plaçant au centre de la ligne de cadres communistes de sa campagne, tous debouts à côté du pupitre.

Le thème du meeting: le social, toujours le social, encore le social. Le candidat a beau avoir consacré plusieurs précédentes réunions publiques à d'autres thèmes, le rendez-vous de Stalingrad était le véritable point de mire de toute la première partie de campagne.

Ses prises de position de "fermeté" sur la laïcité et l'immigration, qui ont créé des remous au sein du parti, avaient pour objectif de laisser plus de place au débat sur les salaires et l'emploi.

Le député du Nord a déroulé ses positions en la matière dimanche: augmentation du SMIC et des pensions de retraite à 1.500 euros nets, de tous les autres salaires en fonction de l'inflation, revalorisation du point d'indice de la fonction publique, égalité salariale entre hommes et femmes, service public de l'emploi assurant un métier et une formation rémunérée à chaque jeune, recrutement de 500.000 fonctionnaires...

Pour les financer, Fabien Roussel a proposé un "impôt Covid" sur les bénéfices et les "profiteurs de crise" mais aussi le "triplement de l'ISF", la nationalisation de la BNP, de la Société générale et d'Axa - des propositions qu'il a accompagnées d'un sourire bravache, lâchant: "Parce que bon, oh, ça va bien!".

- "Vieille gauche qui tache" -

Conscient cependant que l'imaginaire communiste est en perte de vitesse auprès des jeunes, il a déclaré à propos de ses adversaires: "S'ils appellent ça le communisme, c'est le communisme, mais pour moi c'est le progrès et la république sociale".

Et il a attaqué l'idée de revenu minimum d'existence défendue par l'écologiste Yannick Jadot: "Certains à gauche théorisent la fin du travail. Ce n'est pas ma gauche, ma gauche à moi elle croit au travail, au salaire, et ne croit pas que l'allocation doive remplacer les salaires".

Avant lui, son directeur de campagne Ian Brossat avait d'ailleurs lancé, sur scène: "Elle est belle, la vieille gauche qui tache, qui ne renonce pas!"

C'est cette "vieille gauche qui tache" que Raphaël, menuisier de 22 ans, est venu soutenir, "là où Mélenchon s'éparpille trop et s'est éloigné de la lutte des classes", a-t-il confié à l'AFP, en référence à l'Insoumis, que le PCF soutenait en 2017. "Précarité, emploi, on revient à la ligne historique du parti, dont on s'était écartés depuis les années 80", a ajouté Raphaël.

Il a dit ne pas s'inquiéter des sondages, qui donnent inlassablement Fabien Roussel entre 2 et 3% des intentions de vote: "Même si on n'est pas hauts, on aura fait avancer le débat économique et social".

Quant à Fabien Roussel, il a conclu son discours en rappelant l'un des buts cardinaux de sa campagne, les législatives qui suivent la présidentielle, capitales pour la survie du PCF: "A gauche, oui nous tendrons toujours la main, pour construire le pacte aux législatives, pour faire élire le plus de députés de gauche à l'Assemblée nationale".

Source : Actu Orange

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