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"L'incroyable histoire de Simone Segouin, la jeune femme [résistante communiste antifasciste] qui a permis l'arrestation de 25 soldats allemands à seulement 18 ans en 1944

La renommée de la jeune résistante a pris une ampleur particulière sous l'objectif du célèbre photographe de guerre Robert Capa, dont les clichés saisissants ont été publiés dans le magazine américain Life.

L'histoire et le parcours de cette jeune femme sont assez incroyables pour en avoir fait une icône féminine presque universelle.

Fille d’agriculteurs, entourée de trois frères, elle travaillait au sein de la ferme familiale lorsque la guerre éclata. Mais, c’est en 1944, alors âgée de 19 ans, qu’elle entre dans la Résistance1.

Son père, conseiller municipal et résistant actif, doit fournir aux Allemands une liste de jeunes filles du village, sans emploi, susceptibles de les servir au château de Spoir, sur la commune de Thivars, où ils étaient installés. Afin que sa fille ne soit pas réquisitionnée, il décide de la faire passer pour couturière. Mais, un matin, les Allemands arrivent à la ferme avec une pile de vêtements à raccommoder. Prise à son propre piège, Simone doit quitter Thivars et faire croire qu’elle part travailler à Paris avec sa tante au Bon Marché.

C’est à ce moment qu’elle s’engage dans la Résistance chartraine aux côtés de son futur compagnon, le lieutenant Boursier, avec une envie toute particulière de suivre les traces de son père. Mon père avait fait la guerre de 14 et s’était engagé à 18 ans ; c’était un grand résistant, raconte-t-elle. On n’en parle pas, mais il avait participé à la libération du camp de Voves… c’était vraiment un résistant important ! La complicité qui l’unissait alors à son père est unique, car aucun de ses trois frères ne s’est engagé dans la Résistance. Elle semble avoir été bercée dans le patriotisme depuis son enfance : Les Allemands étaient des ennemis… On était français !.

C’est alors, sous le pseudonyme de Nicole Minet, que débute sa nouvelle vie. Le groupe des Francs-tireurs et partisans (FTP) qu’elle rejoint lui fournit une carte d’identité en bonne et due forme. L’état-civil de Dunkerque ayant été bombardé, elle devient, comme un grand nombre de résistants, native de Dunkerque.

Sa première mission est de récupérer la bicyclette d’une coursière allemande. Alors que celle-ci est dans la poste de Chartres, Nicole s’empare de sa bicyclette qui devient, après avoir été repeinte, son véhicule de liaison1. Après de nombreuses missions entre Châteaudun, Dreux et Chartres, les FTP lui proposent assez rapidement de prendre les armes.

Il s’ensuit alors une formation très stricte dans le maniement des armes. Il fallait montrer son courage et ses opinions. Elle devient une des rares femmes à participer à des combats de rues, ce qui lui donne une place atypique et respectée au sein de la Résistance. Elle participe activement à la libération de Chartres et de ses alentours, puis elle part avec une vingtaine de compagnons libérer Paris. C’était un délire ! raconte-t-elle volontiers.

Pour son courage et son dévouement, elle est décorée en 1946 de la croix de guerre et obtient le grade de sous-lieutenant. Malgré tout, les honneurs ne faisaient pas partie de ses motivations. J’étais une résistante, un point, c’est tout ! Femme de caractère,

Dans le tumulte de ces missions clandestines, Simone est tombée éperdument amoureuse de Roland Boursier, jeune combattant qui dirigeait l'opération de Thivars, préparée depuis 1940. Le couple s'est rencontré lorsque Roland cherchait à se cacher dans la campagne, près du village natal de Simone, après avoir abattu plusieurs soldats allemands. Simone a alors été chargée de faire parvenir les messages de Roland à son groupe de résistants. Si cet amour passionné n'a jamais débouché sur un mariage, Simone a donné naissance à six enfants, qui portent tous le nom de leur mère.

Pour rendre hommage à cette femme hors du commun, le maire de Courville-sur-Eure, où Simone réside aujourd'hui près de Chartres, a rebaptisé une rue à son nom. "Je suis très heureuse de savoir que les gens ne sont pas indifférents à cette période de ma vie" réagit sobrement Simone, aujourd'hui âgée de 90 ans."

Sources Wikipédia et Atalantico

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