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Dans le Puy-de-Dôme, les ex-salariés de Luxfer exigent la nationalisation immédiate de leur site fermé par leur actionnaire britannique. Le député communiste du département André Chassaigne appuie cette demande de bon sens.

Après les masques, les gants, les tests, les soignants seront-ils privés de bouteilles à oxygène médical ? Les 134 ex-salariés de l’entreprise Luxfer de Gerzat (Puy-de-Dôme), près de Clermont-Ferrand, alertent sur ce risque depuis l’annonce de la fermeture de l’entreprise en décembre 2018. À l’époque, il n’était alors question ni de Covid-19 ni de pandémie. « C’est criminel de fermer une telle entreprise. Notre production est d’utilité publique », répète inlassablement Axel Peronczyk, représentant du personnel CGT de l’usine de Gerzat. Les ex-salariés sont mobilisés depuis quinze mois pour défendre leur savoir-faire unique en France et occupent le site depuis le 20 janvier, en alternance un par un depuis les mesures de confinement, afin d’empêcher le départ des machines. Mais la défense de leurs emplois est passée au second plan face la pandémie.

« Les Luxfer veulent se rendre utiles face à la maladie », font-ils savoir. Aujourd’hui au chômage, ils ont fait passer le message au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Ils sont prêts à reprendre la production immédiatement et viennent de lancer une pétition sur Change.org en faveur de la « nationalisation définitive » de l’usine auvergnate. Pour cela, ils s’appuient sur les propos d’Emmanuel Macron, qui, le 12 mars, avait jugé que «  la pandémie révèle que des biens et des services doivent être placés en dehors de la loi du marché », suggérant de « reprendre le contrôle » notamment « de notre capacité à soigner ». L’usine de Gerzat fabriquait 220 000 bouteilles haute pression par an, dont la moitié pour l’oxygène médical, 40 % pour équiper les pompiers et 10 % pour l’industrie. L’État était l’un des principaux clients de l’entreprise et doit désormais se fournir en Grande-Bretagne, voire en Chine. Or, au moment de l’annonce de la fermeture par Luxfer, qui compte parmi ses actionnaires les principaux fonds de pension dont BlackRock, les bénéfices affichaient une hausse de 55 % ! 


Hélène Nazet, l'Humanité


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