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Le kakapo – « perroquet de nuit » en maori ou strigops kakapo (Strigops habroptila) selon la Commission Internationale des Noms Français des Oiseaux (CINFO) est le seul perroquet au monde à ne pas pouvoir voler, à cause de sa corpulence. Il est malheureusement référencé sur la liste rouge de l’UICN. De plus, ce perroquet nocturne est aussi inscrit sur l’annexe I de la CITES.

Depuis l’année 2000, l’UICN indique que cette espèce est en danger critique d’extinction. C’est hélas encore le cas en 2020.

Description physique

Comme dit précédemment, ce perroquet ne peut pas voler. Ses ailes sont trop courtes proportionnellement à sa taille et à son poids. Il lui manque un os (le bréchet du sternum) ce qui l’empêche de prendre son envol. Cet étrange animal peut mesurer jusqu’à plus de 50 centimètres et peser plus de 4 kilos. C’est le plus grand perroquet au monde et certainement le plus lourd.

Ses plumes sont d’un vert prononcé et l’intensité de la couleur varie selon le sexe de l’oiseau. Les mâles sont plus brillamment colorés que les femelles. Ces couleurs sont aussi un moyen de protection contre les différents prédateurs. Ils peuvent aisément se fondre dans la végétation.

Le jaune est aussi à l’honneur, on peut en voir sur leur cou, leur tête et leur bas-ventre.
Cet oiseau nocturne vit sur le sol. Il se nourrit principalement de fruits, de fleurs, de feuilles, de graines… Il est exclusivement végétarien. Il doit donc grimper sur les arbres (cet oiseau est aussi le meilleur grimpeur de tous les perroquets au monde) pour se nourrir.

C’est aussi un grand marcheur. En une nuit, il peut parcourir plus de 30 hectares grâce à ses pattes robustes. Enfin, la touche finale de ce bel oiseau sera attribuée à son bec qui est orné d’un magnifique bleu clair.

Localisation

Autrefois, cet oiseau était l’un des plus répandus en Nouvelle-Zélande. La colonisation européenne au début du XIXème siècle a fortement fait chuter sa population. Heureusement, le perroquet a survécu malgré toutes les menaces apportées par l’être humain (chiens, chats, hermines…). Grâce à la CITES, le kakapo fait l’objet d’un plan de sauvegarde mené par le département de conservation néo-zélandais. Il est localisé dans des îles protégées qui sont :

  • Codfish Island
  • Anchor Island
  • Maud Island
  • Fiordland
  • Little Barrier Island

Menaces

Depuis l’arrivée des premiers Européens, l’espèce a connu un fort déclin. Plusieurs causes à cela, notamment l’introduction d’hermines, de chiens, de chats et de deux espèces de rats.

Le kakapo est un perroquet de nuit. En journée, il se réfugie dans des petits trous afin de se cacher des prédateurs. Mais le réel danger apparaît lorsqu’il sort pour s’alimenter en pleine nuit en grimpant aux arbres. C’est à ce moment que les prédateurs tentent de l’attaquer et, comme il ne peut pas voler, il lui est difficile de s’échapper ou de se protéger.

Mais ce ne sont pas les seuls coupables. La déforestation et la chasse (dorénavant prohibée) ont été des acteurs majeurs dans la régression de l’espèce.

Couple de kakapo mangeant des baiesAutre danger à la sauvegarde du kakapo : sa reproduction compliquée. Les chaleurs des femelles varient selon l’abondance d’un fruit très spécifique, celui de l’arbre-rime (endémique de Nouvelle-Zélande). En effet, elles ne cherchent à s’accoupler que lorsqu’elles en sont rassasiées, soit dans le meilleur des cas tous les deux ans mais bien souvent tous les cinq ans.

Pour séduire les femelles, les mâles lancent des cris retentissants, émis du thorax, qui attirent les partenaires potentielles. Le mâle a la capacité de contenir une grande quantité d’air dans son thorax afin de déclencher une grande détonation qui peut être entendue à plus de 8 kilomètres à la ronde.

Effort de conservation

Des scientifiques ont retracé l’histoire de ce perroquet endémique de la Nouvelle-Zélande. Le constat est sans appel : l’espèce est au bord de l’extinction. Par conséquent, le kakapo a été référencé dans l’annexe I du CITES. Cela signifie que l’espèce est désormais protégée à l’échelle internationale.

Le kakapo se déplaçantLes autorités néo-zélandaises ont débloqué des fonds (plusieurs millions d’euros) pour sauvegarder cet oiseau. Les scientifiques ont décidé d’introduire l’espèce sur différentes îles.
Des opérations y ont été menées afin de proposer un habitat propice au perroquet (dératisation, mise en place de zones privées…).

Ce plan de sauvegarde s’avère efficace si on regarde les chiffres de recensement de l’animal. En 2014, 130 kakapos (environ 60 femelles et 64 mâles) sont comptabilisés. Et en 2019, ils sont 147 adultes.

Les scientifiques expliquent que la survie de l’espèce dépend de ce seul programme de sauvegarde. L’espèce est donc toujours menacée mais la situation n’est plus aussi désespérée.

Les médias ont aussi joué un rôle primordial pour la conservation du kakapo. Un film a été tourné par l’acteur britannique Stephen Fry en 2009 (« Dernière chance de les voir ») en l’honneur du perroquet. Un extrait de ce documentaire a fait le buzz sur Youtube en montrant un mâle qui essayait de s’accoupler avec un scientifique. Cette vidéo a été visionnée par plus de 4 millions d’internautes ! Grâce à ce coup de publicité, beaucoup de dons ont été versés et cela a permis aux équipes sur le terrain de bénéficier de plus de moyens.

NB : Pour en savoir plus ou faire un geste pour la sauvegarde du kakapo vous pouvez vous rendre sur le site néo-zélandais kakapo recovery.

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