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Mélanie Luce, Philippe Martinez, Bernadette Groison, Yves Veyrier… Les premiers dirigeants des syndicats étaient dans la manifestation parisienne. Ils nous donnent leur sentiment sur la suite du mouvement.

Mélanie Luce, présidente de l’UNEF

« Les jeunes ont des raisons de se mobiliser pour les retraites »

« C’est une journée importante aussi pour les jeunes. On le voit à travers leur forte participation dans les mobilisations partout en France. Les jeunes s’engagent pour leur retraite. Ils se savent concernés par cette réforme et la précarité qu’on leur tout au long de la vie. Voilà l’avenir qu’on nous promet. Il faut également souligner qu’il y a eu des volontés d’empêcher la mobilisation étudiante. Plusieurs universités ont été fermées mercredi pour empêcher que les assemblées générales se tiennent. Tout est fait pour que le mouvement étudiant soit étouffé, on va jusqu’à arrêter les cours. Car on craint que celui-ci prenne de l’ampleur. L’objectif est que nos revendications soient entendues par le gouvernement. Si Édouard Philippe et Macron ne cèdent pas, le mouvement se poursuivra et s’ancrera dans la durée. »

Philippe Martinez secrétaire général de la CGT.

« L’aspiration à poursuivre la lutte s’exprime clairement »

« Il y a clairement une colère sociale qui s’exprime aujourd’hui partout en France. L’ampleur de la mobilisation et le nombre considérable de grévistes aussi bien dans le privé que dans le public démontrent le franc succès de ce mouvement. Tout le monde se sent concerné par cette réforme. L’exaspération qui ressort de cette journée ne porte pas que sur les retraites. Dans bon nombre d’entreprises la question de la continuité est bien évidemment posée. L’aspiration à poursuivre la lutte s’exprime clairement ».

Bernadette Groison, secrétaire générale FSU.

« Le ras-le-bol ne porte pas que sur les retraites »

« Depuis longtemps, nous n’avions pas assisté à une telle mobilisation. Dans le secteur de l’éducation nationale, les chiffres sont révélateurs avec 62 % de grévistes chez les professeurs et deux écoles sur trois fermées. Ce mouvement touche aussi bien le public que le privé. Le ras-le-bol qui se manifeste avec cette journée ne porte pas que sur les retraites. Il renvoie à la réalité du monde du travail : des salaires dévalorisés, des conditions de travail précarisées. L’inquiétude est considérable chez l’ensemble des salariés. Faute de réponse du gouvernement, ce qui se dessine, le mouvement va se prolonger ».

Yves Veyrier, secrétaire général FO.

« La reconduction de la grève est aujourd’hui largement partagée »

« Pour un début, ce mouvement contre la réforme des retraites connaît une immense ampleur non seulement en termes de mobilisation aux manifestations mais en termes de grévistes. La reconduction de la grève est aujourd’hui largement partagée. L’unité syndicale est forte et démontre une dynamique commune entre FO, CGT, FSU, Solidaires et la CGC. Nous organisons au siège de FO, une réunion de l’intersyndicale demain (vendredi 6 décembre, N.D.L.R.) pour évoquer la suite de cette protestation, déjà exceptionnelle. Le gouvernement ne répond pas aux dangers que l’on soulève avec un mode d’acquisition des droits à la retraite plus difficile et un calcul de la pension qui dépendra des futurs gouvernements et du calcul du point. Cela nous inquiète et les salariés aussi ».

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