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Les États-Unis ont notifié aux Nations unies leur intention de se retirer du traité sur le climat. Une première, qui confirme le rejet du président américain pour la cause climatique.

Après lui, le déluge ! Alors que, lundi, Donald Trump, lors d’un meeting à Lexington (Kentucky), annonçait vouloir remettre les mineurs au travail afin qu’ils puissent extraire du « superbe charbon propre », l’administration américaine officialisait son retrait de l’accord de Paris sur le climat. « Aujourd’hui, les États-Unis entament le processus de retrait. Conformément aux termes de l’accord, nous avons soumis une notification formelle aux Nations unies », a ainsi averti le chef de la diplomatie Mike Pompeo.

Suite logique de la « pensée ­trumpienne » qui, depuis 2017, détricote méticuleusement toutes les mesures en faveur de l’environnement aux États-Unis et tente de minimiser tout effort commun au niveau international. « J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », a ainsi continué un président toujours aussi cynique lors de ce meeting. Tout était dit ou presque.

Charbon, gaz de schiste et voitures ­polluantes seront les étendards de l’Amérique. Et qu’importe, dès lors, que le réchauffement climatique entraîne, par exemple, la montée des eaux et menace la ville de New York et sa fameuse Trump Tower. Donald Trump a de toute manière tout prévu et même déménagé son business en Floride.

Mais, le sait-il, cet État du Sud est tout aussi menacé par cette montée. « America First ! » demeure donc le slogan de ce président climato-sceptique qui a mis fin notamment au Clean Power Plan et ­supprimé le moratoire fédéral d’Obama sur le charbon. Initié en 2015, ce plan visait pourtant à réduire les émissions de gaz à effet de serre des centrales – ­notamment à charbon – sur le sol américain et à accroître l’utilisation d’énergies renouvelables.

Le parti démocrate a dénoncé une « insulte à l’humanité »

Près de quatre ans après la signature de l’accord de Paris et selon une clause inscrite dans le texte, le président américain quitte donc un traité qu’il considère comme « horrible, coûteux et partial » pour son pays. Hasard du calendrier ? C’est le 4 novembre 2020, au lendemain de l’élection présidentielle américaine, que cette sortie sera effective. Après lui, encore une fois, le déluge ! Car, deux options seront dès lors à envisager. Soit Donald Trump aura été réélu et ce sera, comme l’explique David Levaï, ­spécialiste du climat, chercheur associé à l’Institut sur le développement ­durable et les relations internationales, une redistribution des cartes « qui posera énormément de ­questions sur la capacité de travailler au niveau multilatéral avec les États-Unis, qui représentent 17 % des émissions mondiales », soit les démocrates reprendront à cette date la main et, comme ils l’affirment tous, ils reviendront dans l’accord.

Quoi qu’il en soit, cette décision n’a pour l’instant pas eu l’effet domino que certains craignaient. Australie et Brésil, par exemple, n’ont toujours pas pris le wagon en marche. Mais jusqu’à quand ? Même aux États-Unis, ces positions anti-climat ne font pas recette. Nombreux sont en effet les États, les villes, les comtés ou les entreprises à ne pas suivre les décisions fédérales et à prendre les devants : ­neutralité carbone d’ici à 2050 pour certains, 100 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité pour d’autres.

Quant aux réactions, elles n’ont pas tardé à fuser. L’Union européenne s’est dite prête à renforcer sa coopération avec les autres parties de ­l’accord de Paris sur le climat. Aux États-Unis, outre les ONG environnementales, le parti démocrate a dénoncé une « insulte à l’humanité ». Le sénateur démocrate Patrick Leahy a ainsi déclaré : « Ce n’est rien de plus que la concrétisation d’une promesse de campagne cynique et insensée dans le seul but de gagner les faveurs de l’industrie des énergies fossiles. » Si, du côté républicain, nombreux sont ceux à saluer la décision, l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, mais aussi ancien membre du parti républicain, ne cachait pas son amertume : « L’abandon de l’accord de Paris est une abdication de leadership à laquelle une majorité d’Américains est opposée. » Un leadership qui était pourtant loin d’être aussi affirmé. Notamment lors des COP (conférence des parties), où l’administration Obama a souvent joué double jeu pour ses propres intérêts. 

Costa-Gavras. Donald Trump a mal à son climat.

C’est tragique que les États-Unis quittent l’accord sur le climat signé à Paris. Cela peut provoquer dans la foulée le départ d’autres pays pour être agréables à M. Trump. C’est le pays qui détruit – plus que n’importe lequel – la planète avec son mode de vie consummiériste, qui tourne le dos aux engagements pour la sauver…

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