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Sur le banc cette saison avec les Knicks de New York, le meneur de jeu de l’équipe de France de 21 ans retrouve un deuxième souffle à l’occasion de la Coupe du monde à Pékin.

Rebondir. C’est à cette faculté que l’on reconnaît les grands joueurs. Après une deuxième saison difficile en NBA, ternie par une blessure à l’aine qui lui a fait manquer la deuxième moitié du championnat, et des statistiques en baisse, Frank Ntilikina est en train de renaître en équipe de France. Timide et hésitant avec les New York Knicks, le Français n’a pas peur de prendre des tirs et de pénétrer les défenses sous le maillot bleu. Décisif lors de la victoire historique face aux États-Unis (89-79), mercredi, en quart de finale de la Coupe du monde, avec deux paniers déterminants en toute fin de match et 11 points inscrits, le meneur des Bleus monte en puissance au fur et à mesure. Alors que les hommes de Vincent Collet disputent la demi-finale ce vendredi contre l’Argentine à Pékin (14 heures), on en oublierait presque que Frank Ntilikina dispute à 21 ans sa première compétition avec l’équipe de France.

Bizuté par ses coéquipiers avant le Mondial en Chine

Précieux en défense, celui qui a éteint le meneur de jeu américain Kemba Walker n’a connu sa première sélection chez les A que le 5 août dernier, à Pau, contre la Turquie, en match de préparation au Mondial. Quelques jours plus tôt, de passage à l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) pour le début du rassemblement des Bleus, Frank Ntilikina avait dû se plier au bizutage réservé aux rookies, les petits nouveaux de l’équipe de France. « C’était sympa, c’étaitmarrant. Mais, sur le terrain, je ne suis plus un rookie, je suis un joueur comme les autres », souligne le grand meneur (1,98 m), d’un naturel réservé.

Présélectionné par Vincent Collet parmi 15 joueurs pour la préparation à la Coupe du monde, Frank Ntilikina a dû faire ses preuves durant le mois d’août pour faire partie de la liste finale des 12. « C’est un honneur pour moi d’être en équipe de France. Je savais qu’un jour ou l’autre ça allait arriver. C’était un de mes objectifs. Je m’y étais préparé mentalement. C’est arrivé à ce moment-là, tant mieux », explique celui qui est professionnel depuis seulement 2015.

Car Frank Ntilikina a un destin peu commun. Né le 28 juillet 1998 à Ixelles (Belgique) de parents originaires du Rwanda qui ont fui les massacres, il a 3 ans quand sa famille déménage pour Strasbourg en Alsace. Deux ans plus tard, il commence le basket au club de Strasbourg Saint-Joseph. La suite est un parcours sans faute. Pôle espoir Alsace à 13 ans, centre de formation de la SIG Strasbourg à 15 ans, premier contrat professionnel à 17 ans avec l’équipe strasbourgeoise dont Vincent Collet est alors l’entraîneur. Après deux saisons complètes avec la formation alsacienne marquées par deux finales de Pro A perdues (face à Villeurbanne en 2016 et Chalon-sur-Saône en 2017), il est recruté en huitième position à la Draft NBA en 2017, le meilleur classement jamais réussi par un Français dans cette bourse annuelle qui permet aux franchises du championnat nord-américain de basket de recruter les meilleurs jeunes joueurs, américains et étrangers.

Double champion d’Europe en équipe de France jeunes

Dernier d’une fratrie de trois garçons, ce n’est qu’à l’adolescence que Frank Ntilikina apprend la fuite de sa famille, en raison de la guerre au Rwanda. « J’ai vraiment commencé à comprendre pourquoi tout le monde dans ma famille travaillait si dur (ses deux frères sont chirurgien et kiné), détaille-t-il dans une interview à The Players’Tribune. J’essaye de faire la même chose, mais avec le basket-ball. » Doté d’un gros potentiel en défense, d’un sens inné du jeu et de grandes capacités de précision au tir, celui que les Américains surnomme le French Prince  est aussi capable de jouer arrière ou ailier. Un talent qu’il a mis au service des équipes de France jeunes avec lesquelles il a tout gagné (double champion d’Europe 2014 avec les U16 et 2016 avec les U18). Désormais, c’est avec l’équipe de France A qu’il veut réussir. « On a un groupe très soudé, très confiant. On sait qu’on peut aller au bout, dit-il. On va tout donner pour gagner la compétition. C’est un challenge que je me fixe au quotidien de faire partie des meilleurs joueurs au monde, ou en tout cas de tout faire pour y arriver.» 

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