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La Fête de l’Humanité, ce n’est pas que la Grande Scène. Des dizaines d’artistes se produisent pendant les 3 jours de fête, qui couvrent une large part du spectre musical. Revue d’effectif.

Elle est le phénomène musical de l’année de l’année : Aya Nakamura déchaîne les foules partout où elle passe. Si celle qui cumule plus de 400 millions de vues sur son hit « Djadja » pouvait faire douter les plus sceptiques quant à sa prestation scénique, Aya Nakamura a prouvé le contraire ! La chanteuse de pop urbaine va régaler la Grande Scène de La Courneuve et mettre le feu dès le vendredi (18 h 45). Aya Nakamura incarne presque à elle seule l’histoire de la Grande Scène et plus largement de la place de la musique à la Fête de l’Humanité : à la fois découverte et superstar, bête de scène et pourtant une proximité presque physique avec le public.

Pour Aya Nakamura, le défi est immense. Car, des Pink Floyd à Stevie Wonder, de The Who à Leonard Cohen en passant par Johnny Hallyday, Téléphone et bien d’autres… tous ont enflammé la prairie de La Courneuve, capable d’accueillir des dizaines de milliers de spectateurs. Car, la musique à la Fête de l’Humanité, c’est comme un lien. Un fil qui relie tous les espaces, tous les stands, tous les visiteurs. La musique est partout. Des trois scènes principales (Grande Scène, P’tite Scène et Zebrock) aux scènes plus intimistes des stands, il y en a pour tous les goûts.

La Grande Scène en majesté

Pour mémoire, avec Aya, la Grande Scène accueillera le vendredi : l’Or du commun, collectif de rappeurs bruxellois au show toujours ultrabouillant ; Eddy de Pretto, lui aussi une révélation française de l’année, et Paul Kalkbrenner, monument de la musique électronique. Le samedi, ce sera au tour de Marc Lavoine, un habitué, et pas uniquement de la Grande Scène ; des Négresses Vertes, et avec elles toute l’histoire d’un groupe de copains et de musiciens aux influences éclectiques ; de Soprano, auréolé d’un succès délirant avec 800 000 exemplaires vendus de son dernier album ; enfin, les irrésistibles Shaka Ponk, pour qui la scène est un terrain de jeu et d’expérimentation.

Et le dimanche enchaîne avec le spectacle « D’est en ouest », dernier tableau dansé du Groupe Grenade de Josette Baïz, suivi d’un concert de soutien au journal, comme un voyage musical d’une heure pour réveiller des souvenirs et chanter tous ensemble. Les artistes qui proposent ce concert d’amitié et de fidélité au journal chanteront pour la première fois sur cette Grande Scène mythique qui aura vu défiler tant de joie et d’euphorie en 84 éditions. Un moment plein de surprises en perspective.

Et pour finir avec la Grande Scène : Youssou NDour, le lien entre musique électronique, musique traditionnelle et sonorités piochées aux quatre coins du continent africain ; avant l’explosion Kassav’, qui vient souffler sa quarantième bougie avec le public de la Fête de l’Humanité.

Vous en voulez encore…

Direction la mal-nommée P’tite Scène avec pêle-mêle : le vendredi, Lily Le Groupe, un étonnant cocktail musical alliant jazz manouche et pop rock, un cocktail qu’on déguste avec un plaisir non dissimulé ; Lofofora, illustre représentant de la scène métal française ; les Fatals Picards ; et enfin, Voilaaa Sound System. Puis, le samedi, Govrache, slameur de la froide réalité du quotidien ; Sidi Wacho, collectif franco-chilien qui mêle percussions cubaines et musiques des Balkans ; Lord Esperanza, rappeur français de nouvelle génération ; Zoufris Maracas, qui marie humour et engagement social ; ASM et son hip-hop capable de faire se remuer tout une foule, même les plus indécis ; et Shantel DJ Set avec Disko Partizani ! Le dimanche, pour finir en beauté : Marjolaine Piémont ; MPL ; l’étonnant Didier Super , et les cuivres déjantés des Fils de Teuhpu.

Et Zebrock dans tout cela ?

Toujours en pointe, la scène Zebrock scintillera des feux de la diversité musicale, de la créativité et du talent. Elle sera évidemment ouverte à des projets artistiques émergents, garantissant une belle palette de surprises musicales. Elle accueillera aussi des artistes majeurs toujours à l’affût d’idées neuves. Elle sera le réceptacle de belles émotions et de grandes retrouvailles avec son public fidèle, car cette année Zebrock souffle ses 30 bougies ! Et de quelle manière…

Le vendredi, c’est Angel Fall, quatuor passionné et passionnant, au rock élégant, qui ouvre le bal. Puis, les trois compères de Shoefiti nous livrent un rock sinueux, brutal et souple. Ensuite, ce sera le tour de Niki Demiller, finaliste du Grand Zebrock 2019, jouant aussi bien avec les mots qu’avec les sonorités, qui s’évertue à « dresser le tableau poétique d’un monde qui n’a rien d’artistique ». Et pour finir la journée, Miossec chantera son dernier album, « les Rescapés ». Rebelote le samedi avec Dope Saint Jude, rappeuse venue tout droit de Cape Town, activiste queer et militante féministe. Alysce, la lauréate du Grand Zebrock 2019, viendra nous parler d’histoires d’amour, de sentiments et de balades nocturnes. Puis, successivement : Michelle Blades, Steve Amber, Delgres et, pour clore le tout, le duo d’afro-beat Pouvoir magique. Avec en bonus l’Humacumba, et ses soirées électroniques, qui vient s’installer sur la scène Zebrock le temps d’une nuit. Le dimanche sera pas mal non plus. Avec Sônge pour commencer, puis Student Kay, qui mêle hip-hop, jazz et soul. Ce sera ensuite le tour d’Aziz Sahmaoui, accompagné par l’Orchestre de l’université de Gnawa, qui transportera la Fête de l’Humanité aux confins de la Méditerranée. S. C.

La Fête de l’Humanité se déroule du 13 au 15 septembre au parc départemental Georges-Valbon/La Courneuve. Rens. : fete.humanite.fr
S. C.
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