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À propos de Narendra Modi, certains commentateurs ont inventé le terme de « fascisme soft ». Préférons-lui celui de fascisme. Le premier ministre indien a achevé la première étape de son entreprise de remodelage de l’identité nationale en privant de leur nationalité 1,9 million d’habitants de l’État d’Assam (Nord-Est).
Sans surprise, musulmans pour la plupart. L’identité indienne se résume désormais au système de croyances hindoues, au détriment de la réalité plurielle du pays. Samedi, la Cour suprême a annoncé les résultats du recensement des 33 millions d’Indiens de l’Assam, commencé il y a quatre ans. Le Parti du peuple indien (BJP) de Narendra Modi s’est chargé pour sa part de nommer les magistrats de ces tribunaux pour étrangers. En vertu de cette nouvelle liste de citoyens, les musulmans sont désormais des étrangers en situation irrégulière. Apatrides, ils ne peuvent prétendre à rien.

Ces derniers avaient à charge de prouver leur présence en Inde avant 1971. La date n’a pas été choisie au hasard. C’est celle de l’indépendance du Bangladesh soutenue par l’Inde, contre le frère ennemi pakistanais. Les nouveaux apatrides ont à présent 120 jours pour faire appel en justice, mais la majorité ne possède ni actes de naissance ni papiers d’identité. D’aucuns redoutent d’ailleurs des lynchages orchestrés par les fanatiques hindous. L’incertitude sur leur devenir demeure. Six centres de détention pour migrants illégaux, dont certains dans des prisons, ont été créés, mais leur capacité n’atteint pas 1,9 million de personnes. En l’absence d’accord d’extradition entre l’Inde et le Bangladesh, les apatrides ne pourront être transférés au Bangladesh. L’État voisin du Nagaland travaillerait à un recensement du même type à destination des minorités tribales. Le chef du gouvernement prépare le même projet à l’échelle nationale. En Inde, on protège désormais mieux les vaches sacrées que les humains.

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