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Figure du monde caritatif français, il était à la tête de l’association depuis 1955.

Il présidait aux destinées d’une des plus grosses associations caritatives françaises depuis plus de six décennies : le Secours populaire a annoncé vendredi le décès de son président, Julien Lauprêtre, survenu à 93 ans « des suites d’une chute pour laquelle il avait été hospitalisé ».

« Plus qu’un Président, c’est un ami que tous les membres du Secours populaire ont perdu aujourd’hui », a expliqué l’association dans un communiqué, en exprimant son « immense tristesse ».

La vie de cet ancien tailleur de glace, puis miroitier, avait basculé pendant la guerre. Choisissant de défier les nazis, il avait fondé son propre réseau de jeunes communistes résistants en 1942, à 16 ans, avant d’être arrêté en novembre 1943 et incarcéré à la prison de la Santé.

C’est là qu’il avait côtoyé durant huit jours Missak Manouchian, le chef du groupe de l’Affiche rouge. « Il m’a dit : Moi, je vais être fusillé, mais toi, tu es jeune, il faudra que tu continues le combat, que tu te rendes utile », se souvenait-il dans un entretien au Parisien en 2015. Des paroles qui donneront naissance à son combat d’après-guerre, dans les pas de son père, militant syndical et conseiller municipal communiste.

Nommé secrétaire administratif du Secours populaire français en 1954, et élu secrétaire général de l’association - à l’époque rattachée au parti communiste - un an plus tard, Julien Lauprêtre avait depuis fait de sa vie un combat pour les plus pauvres. Outre l’aide alimentaire, il avait notamment mis les enfants au cœur des actions du Secours populaire. Pères Noël verts, Chasses aux œufs et « Journées des oubliés des vacances » sont devenus les emblèmes du mouvement qui compte un million de membres et 80.000 bénévoles.

« C’est un combat jusqu’à mon dernier souffle, je veux donner des jours heureux aux gens. En retour, j’ai les yeux des gosses qui brillent quand ils découvrent la mer pour la première fois », s’enthousiasmait-il, toujours dans nos colonnes, en 2015.

Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1986 puis promu officier en 1998 - par Geneviève de Gaulle-Atnthonioz, grande résistante ayant également consacré sa vie aux plus modestes - il avait reçu les insignes de commandeur en 2013.

De nombreux hommages ont suivi l’annonce de sa disparition. « Le Secours populaire et les pauvres perdent leur voix majeure avec le décès de Julien Lauprêtre. Condoléances émues et reconnaissantes », a tweeté Jean-Luc Mélenchon, tandis que l’adjoint communiste à la mairie de Paris, Ian Brossat, a salué « la générosité faite homme ».

« On perd un grand combattant contre la pauvreté », a également confié Christophe Robert, le directeur général de la Fondation abbé Pierre. « C’est quelqu’un qui ne lâchait rien et qui avait une constance remarquable dans la lutte contre l’exclusion. »

Sources Le Parisien

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