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Le président américain Donald Trump, le 28 février à la Maison Blanche.
Le président américain Donald Trump, le 28 février à la Maison Blanche. — Carolyn Kaster/AP/SIPA

La possibilité de réagir aux fréquents tweets présidentiels, en les commentant, s’inscrit dans l’exercice de la liberté d’expression protégée par le premier amendement de la Constitution, a assuré la juge new-yorkaise Naomi Reice Buchwald dans son jugement rendu ce mercredi.

Autrement dit, le président américain Donald Trump vient d’essuyer un revers judiciaire sur son outil de communication favori, la justice estimant qu’il ne pouvait bloquer ses détracteurs sur Twitter. La décision de Naomi Reice Buchwald a été remarquée, tant Donald Trump s’est approprié ce réseau social qu’il présente souvent comme sa seule arme face à une pseudo-coalition de médias qui lui seraient hostiles.

Une plainte déposée par une organisation de défense de la liberté d’expression

« Dans cette affaire, on demande à la justice d’évaluer à l’aune du premier amendement si un responsable gouvernemental peut bloquer une personne sur son compte Twitter en réaction aux opinions politiques exprimées par cette personne. On demande parallèlement si cette analyse diffère parce que le responsable est le président des Etats-Unis. La réponse aux deux questions est non », a tranché la juge Buchwald.

De fait, selon la juge, le président américain n’a pas le droit d’empêcher ses critiques de s’abonner à son compte Twitter personnel @realDonaldTrump, suivi par 52 millions d’autres comptes.

Ce dossier est né d’une plainte déposée par le Knight Institute, une organisation de défense de la liberté d’expression dépendant de l’université de Columbia, au nom de sept personnes « bloquées » par Donald Trump. On trouvait parmi elles un comédien new-yorkais, un professeur en sociologie du Maryland, un policier texan et une chanteuse de Seattle. Le blocage les empêchait de voir les tweets postés quasi quotidiennement par le président, et d’y répondre directement.

Donald Trump n’est pas obligé de « débloquer » ces détracteurs

Le Knight Institute s’est félicité mercredi du jugement, y voyant « une application méticuleuse des principes du premier amendement à une censure gouvernementale sur une nouvelle plateforme de communication ». De son côté, le ministère américain de la Justice, dont les avocats assurent souvent la défense du président, a indiqué « désapprouver de façon respectueuse » la décision de la magistrate.

On ignore combien de personnes au total Donald Trump a bloqué sur Twitter, mais certaines estimations font état de plusieurs centaines. Et la juge Buchwald n’a pas pris d’injonction ordonnant précisément à Donald Trump de « débloquer » ces personnes, en estimant qu’il revenait au président de le faire en interprétant son jugement.

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Source de l'article : https://www.20minutes.fr/monde/2276499-20180523-etats-unis-donald-trump-plus-droit-bloquer-opposants-twitter
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