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Jeudi, des dizaines de milliers de manifestants ont dénoncé une réforme des pensions par points. Ils exigent une hausse du niveau de vie des anciens.

Le « printemps des retraité-e-s » est en marche, à Paris. Jeudi, des milliers de pensionnés ont battu le pavé dans des cortèges, emmenés par la CGT, FO, la CFTC, la CFE-CGC, FSU, Solidaires, la FGR-FP, LSR, Ensemble et Solidaires, au départ de la place du Châtelet, jusqu’à la place de la République. « Les personnes âgées vivent mal : les revenus sont gelés depuis des années. Avec sa future réforme des retraites, Macron va aggraver la situation en s’attaquant à nos droits. C’est une honte ! » s’insurge Yves, gilet jaune et CGT fonction publique.

Outre une revalorisation des pensions et la suppression de la hausse de la CSG, syndicats et associations revendiquent « le maintien et l’amélioration des pensions de réversion, et la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale ». Dans leur ligne de mire, la réforme des retraites par points, qui est une « atteinte grave au droit à la retraite », selon les organisations. « Les pensions sont fondées sur la solidarité intergénérationnelle à partir de cotisations payées chaque année par les personnes retraitées pendant leur vie professionnelle », insistent-elles.

Le flou du gouvernement sur la réforme des retraites amplifie les craintes pour l’avenir. « Ils essayent de noyer le poisson pour ne pas affoler, mais ils ne vont pas nous rater ! Avec un système par points, les salariés vont payer en espérant accumuler des points dont la valeur est variable », s’inquiète Françoise (CGT retraités).

« C’est la fin de la solidarité et le règne du chacun pour soi »

La menace d’une baisse des pensions de 30 % en moyenne plane sur la plupart des salariés, selon les récents calculs de la CGT. « C’est la fin de la solidarité et le règne du chacun pour soi », résume cette ancienne infirmière. L’un des risques est de voir les solidarités se transformer en maigres filets de sécurité, financés par l’État.

Francine, 71 ans, s’inquiète pour sa pension de réversion. Au décès de son mari, cette veuve a pu toucher 350 euros. « Financièrement, ça m’a aidée pour m’occuper des mômes et rembourser le prêt de l’appartement », se souvient cette ancienne fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui a fait une pause dans sa carrière de dix ans pour élever ses enfants. Dans le système actuel, la pension de réversion compense à 40 % l’écart de niveau de retraite entre homme et femmes, pour celles qui touchent elles-mêmes une retraite. « Difficile de dire s’ils vont la supprimer ou la réduire, précise cette syndiquée à la GTT, mais ils vont certainement toucher à nos droits. »

Roland, militant au PCF, souligne que le système de répartition a déjà été attaqué : « Sous François Hollande, la durée de cotisation s’est encore allongée de 41 à 43 ans ! Revenons à une retraite à 60 ans pour laisser travailler les jeunes. Aujourd’hui, ils enchaînent les boulots précaires, nombreux sont les pensionnés qui aident les petits-enfants à arrondir les fins de mois. » Pour financer les retraites et une meilleure prise en charge de l’autonomie des anciens, Chantal propose que les grandes entreprises ne bénéficient plus d’exonérations de cotisations sociales. À ses côtés, Brigitte embraie : « C’est la solution pour assurer un système solidaire. Si les pensions baissent et que le système s’écroule, comment vont faire nos petits-enfants ? Je manifeste pour les générations futures ! »

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