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Le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro, a été élu dimanche président du Brésil, avec 55,3% des voix, contre 44,7% à son adversaire de gauche Fernando Haddad.

Ces résultats ont été communiqués par le Tribunal supérieur électoral (TSE), après dépouillement de plus de 98% des bulletins de ce second tour de la présidentielle dans la première puissance d'Amérique latine. Quelque 147 millions de Brésiliens ont voté pour départager le candidat d'extrême droite et son adversaire du Parti des Travailleurs (PT) de l'ex-président emprisonné Lula.
Jair Bolsonaro succèdera à Brasilia au président Michel Temer, pour un mandat de quatre ans, au 1er janvier 2019.
Fernando Haddad a immédiatement demandé que ses "45 millions d'électeurs soient respectés" après l'élection de Jair Bolsonaro, qui avait promis à ses opposants "la prison ou l'exil".
De nombreux électeurs de gauche se sont rendus aux urnes avec un livre sous le bras, un pied de nez aux électeurs de Jair Bolsonaro, dont certains s'étaient photographiés votant au premier tour avec une arme. "1984" de George Orwell ou encore "Comment meurent les démocraties" de Daniel Ziblatt et Steven Levitsky faisaient partie des titres sélectionnés par les électeurs qui, sous les mots clé #LivroSim et #Armanao (Livre oui, arme non), postaient des photos sur les réseaux sociaux.
Autre livre et autre message, Dias Toffoli, le président de la Cour suprême, s'est rendu aux urnes avec la Constitution. "Le futur président devra respecter les institutions, la démocratie et l'Etat de droit", a-t-il déclaré. Pour Marcio Coimbra, de l'Université presbytérienne Mackenzie, le Brésil a des garde-fous solides avec "un parquet fort, une Cour suprême forte et un Congrès qui fonctionne".
"La démocratie est en danger. Les libertés individuelles sont en danger", a déclaré Haddad à la sortie du bureau de vote.  Après une dure campagne de l'entre-deux tours, alimentée par des discours de haine et émaillée de violences, le vote s'est déroulé dans le calme, a confirmé le ministre de la Sécurité publique, Raul Jungmann.
Le président sortant Michel Temer a indiqué de son côté que la transition débuterait "dès demain", lundi.
Dans un pays miné par une violence record, le marasme économique, une corruption endémique et une crise de confiance aiguë dans la classe politique, Jair Bolsonaro a réussi à s'imposer comme l'homme à poigne dont le Brésil aurait besoin. Catholique défenseur de la famille traditionnelle, il a reçu le soutien crucial des puissantes églises évangéliques et a indigné, par ses déclarations outrancières, une bonne partie des Noirs, des femmes et des membres de la communauté LGBT.

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