RADIO(S)

Alerte info
CHANSONS ROUGES INFORMATIONS ET MUSIQUES EN CONTINUE : Musiques rouges, variétés 24h sur 24h et journaux et flashs à 7h, 8h, 9h, 10h, 12h, 13h, 14h, 16h, 18h, 19h, 20h, 21h, 22h, 23h MOSAIK RADIOS : En cliquant sur le logo en bas à droite vous pouvez écouter une autre station du groupe Mosaik Radios : Classik Radio. CLASSIK RADIO VOUS PROPOSE MUSIQUES CLASSIQUES, JAZZ ET FLASHS D'INFORMATIONS : Classik Radio, les plus belles musiques, les plus grands compositeurs, magazines et journaux à 7H, 8H30, 9H, 12H30, 13H, 15H, 17H, 18H30, 19H, 22h EMISSIONS ORIGINALES ET EXCLUSIVES PROPOSEES PAR MOSAIK RADIOS : Diffusées sur Chansons Rouges et Classik Radio : Histoires des fêtes de l'Humanité, la légende...héroïques femmes dans la résistance...histoires des chansons de variétés...histoires des chansons révolutionnaires...125 biographies au service de l'humanité...les bons mots de l'histoire...vies et œuvres des compositeurs et musiciens classiques... LES TRESORS DU CINEMA, LES PLUS BELLES MUSIQUES : Sur Chansons Rouges et sur Classik Radio tous les samedis de 14h à 15h




Le scrutin législatif en Afghanistan a été marqué par la présence de 16% de femmes candidates, malgré les menaces proférées par les talibans et de l'Etat islamique,

En Afghanistan, près de neuf millions d’électeurs ont été appelé à voter samedi 20 octobre à renouveler la chambre basse du Parlement. L'ouverture du scrutin a été marquée par plusieurs explosions, alors que les talibans et l'État islamique ont envoyé des messages pour faire régner la terreur. Malgré ces mises en garde, 417 femmes sont en lice sur 2 500 candidats, dans un pays en guerre depuis plus de quatre décennies.

Sahar Soheila est directrice d’une école privée à Kaboul. Engagée dans plusieurs organisations de défense des droits des femmes, elle a décidé de se lancer dans la course au Parlement, pour devenir, dit-elle, un porte-voix des plus vulnérables dans le pays. "Tant que les femmes ne bougent pas, ne sortent pas de la maison, n’ont pas d’activité, rien de changera, déclare la candidate. C'est par l’émancipation des femmes que notre pays se développera comme cela s’est produit dans d’autres pays avant."

Des "mises en garde" adressées aux candidates

Dans un bureau, son assistante répond aux nombreux appels d’électeurs, d’admirateurs, de militants. Sahar Soheila a dû restreindre sa campagne en raison des risques sécuritaires. Elle reconnait qu’être une femme candidate n’est pas facile, tout en prenant de la distance. "Bien sûr que les femmes reçoivent régulièrement des menaces, mais cela ne nous empêche pas de continuer notre travail. Je reçois des menaces, mais ce n’est pas important, assure-t-elle. Je reçois des mises en garde par téléphone ou de façon verbale et frontales. C’est habituel. Mais je ne les prend pas au sérieux, sinon je n’arriverais pas à travailler."

Dans le nord de l’Afghanistan, Najla Abidi, 30 ans, enseignante en droit, aime regarder ses clips de campagne diffusés sur les réseaux sociaux. Elle croit en sa victoire. "J'ai fait ma campagne sans crainte, j’allais de maison en maison, les gens étaient admiratif de voir une jeune femme seule faire campagne, déclare-t-elle. J’ai commencé ma campagne avec 400 militants, j’en ai désormais plus de 1 000 qui sont allés de maison en maison demander aux gens de voter pour moi."

Être femme n’est pas le plus difficile, affirme la jeune candidate : c'est la corruption qui empêche une compétition saine entre les candidats, assure-t-elle.

Sources France Info

Partager