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Qualifiée au terme d’un match plein de maîtrise face à l’Uruguay (2-0), l’équipe de France rencontrera les Belges en demi-finale, mardi à Saint-Pétersbourg. La formation d’Outre-quiévrain a dominé le Brésil de Neymar (1-2) et s’annonce comme un redoutable adversaire.

Les pronostics et les nostalgiques donnaient le Brésil dans le dernier carré comme adversaire de la France. Un choc qui devait offrir un nouveau match épique entre les deux nations après les trois dernières éliminations consécutives des Sud-Américains par les Français en Coupe du monde (1986, 1998 et 2006). Les Brésiliens ne pourront finalement pas prendre leur revanche après avoir été écartés ce soir (1-2) par une impressionnante Belgique qui défiera l’équipe de France en demi-finale, mardi à Saint-Pétersbourg. Peu importe l’adversaire finalement. Ces Bleus-là n’en ont cure. Ils veulent juste continuer à écrire leur belle histoire en Russie et décrocher une deuxième étoile, vingt ans après la fabuleuse épopée de 1998, que certains joueurs n’ont vu que dans les livres d’histoire.
 
En dominant aujourd’hui l’Uruguay (2-0) en quart de finale à Nijni Novgorod, quelques jours après avoir balayé l’Argentine (4-3), les hommes de Deschamps ont rempli l’objectif assigné par la Fédération française. Une défaite plus tôt dans la compétition aurait été perçue comme une contre-performance et aurait mis en danger le sélectionneur, sous contrat jusqu’en 2020. Libérés de la pression, ils peuvent désormais lorgner avec appétit en direction de la rencontre qui les sépare de la finale. Au moment d’entrer sur le terrain face à la Belgique, leur prestation pleine de maîtrise et d’un grand réalisme face aux Uruguayens, que la France n’avait jamais battus en Coupe du monde (défaite 2-1 en 1966 puis 0-0 en 2002 et 2010), leur servira de référence.
 
On disait, en effet, de cette équipe de France qu’elle manquait d’expérience (deuxième formation la plus jeune du Mondial). Face à la meilleure défense du tournoi, elle a prouvé que la valeur n’attend pas le nombre des années et surtout qu’elle savait retenir les leçons du passé. Quatre ans après avoir été éliminés par l’Allemagne, future championne (1-0), en quart de finale à Rio, les Français ont été redoutablement efficaces. Fautif sur l’action du but de Mats Hummels en 2014 à Rio, Raphaël Varane a ouvert le score (40e) de la tête sur un coup franc de Griezmann et refermé ce chapitre qui le hantait depuis quatre longues années. « C’est de la joie, de la joie à l'état pur, c’est magnifique, s’est exclamé le défenseur central du Real Madrid au micro de TF1. J’avais dit à Antoine de me la mettre là avant le coup franc et il me l’a mise parfaitement. J’ai plutôt bien choisi mon moment pour mettre un but, c'est que des émotions. »
 
Dans l’affrontement rugueux que leur a opposé la Celeste, les Français n’ont pas refusé le combat, à l’image de N’Golo Kanté, une nouvelle fois omniprésent au milieu. Ses coéquipiers Benjamin Pavard, au sol après un violent coup de coude de Suarez (23e), ou Corentin Tolisso, séché par un tacle de Rodrigo Bentancour (38e), ont également répondu par le jeu. Hugo Lloris, impérial, s’est quant à lui distingué par plusieurs intervention dont un arrêt de très grande classe. La main ferme, au terme d’un magnifique plongeon, le capitaine des Bleus a détourné la frappe de la tête de Martin Caceres au ras du poteau (44e).
 
Hormis cette alerte, les stars uruguayennes n’ont pas été à la hauteur de leur réputation. Luis Suarez, orphelin de son compère en attaque, Edinson Cavani, forfait, n’a pas réalisé le moindre tir et la fameuse charnière de l’Atlético Madrid (Godin-Gimenez) n’a pas impressionné. Et lorsque la pression uruguayenne s’est accentuée en deuxième période, les vice-champions d’Europe ont affiché un grand caractère en défendant ensemble. Finalement, c’est encore Antoine Griezmann, passeur décisif sur le premier but, qui a délivré définitivement les siens en profitant d’une énorme faute de main du gardien uruguayen Fernando Muslera (61e). Sur un tir flottant, le portier sud-américain a mal évalué la trajectoire et n’a pu bloquer le ballon qui a rebondi sur ces gants avant de mourir au fond des filets. La messe était dite.
 
Un premier but dans le tournoi, après deux penalties, que l’attaquant de l’Atlético Madrid a pourtant refusé de célébrer. «  Je ne l’ai pas fait parce que lors de mes premiers pas dans le monde du foot pro, il y avait toujours un Uruguayen, qui m’a fait découvrir les bonnes et les mauvaises choses, a-t-il expliqué après la rencontre. J’avais des amis en face et, par respect, il était normal de ne pas célébrer mon but. »
 
Deux ans après avoir mené ses joueurs en finale de l’Euro, Didier Deschamps, pouvait enfin sourire, en grand connaisseur, tout en évitant de s’enflammer.  « On a été supérieur à cette équipe en ayant beaucoup plus de maîtrise qu’au dernier match. J’ai une équipe jeune, elle s’était déjà comportée en équipe, mais les exigences sont plus élevées, parce que la qualité de l’adversaire augmente, souligne le champion du monde 1998. Il s’agissait de ne rien lui donner, surtout l’Uruguay habitué à prendre peu de buts. L’état d'esprit est là, mais on a encore une bonne marge de progression. Etre jeune n’est pas un défaut, même si on a vu quelques étincelles, des points chauds, on a su bien gérer. J’avais six joueurs sous la menace d’une suspension, finir avec tout le monde disponible pour la demi-finale est quelque chose de bien. »
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